L’attaque contre les bipeurs du Hezbollah ouvre la porte aux armes de destructions disséminées. Essayons d’en comprendre la portée grâce à Derrida, et à technologie de l'internet et du web.
Une analyse de la nouvelle guerre de qualité fine qui pourrait s’étendre à l’espace civil du quotidien en paix . La sécurité des transports par exemple est en jeu, l’usage de l’ordinateur du quidam également etc Vivons-nous dangereusement au quotidien désormais ?
Je ne sais pas si nous vivons dangereusement au quotidien du fait de ces technologies connectées mais nous avons certainement intérêt à comprendre que dans la guerre de demain elles peuvent être utilisées pour nous nuire. Il me semble même que c'est le cas en dehors de la guerre. J'essaye simplement d'aider à le comprendre pour que nous puissions tous mieux y réfléchir.
Très intéressant. Mais un petit préambule pour rappeler que cette opération a tué et blessé des centaines d'innocents aurait été le bienvenu. Cela aurait donné un ton moins détaché à l'article qui fait penser à la une du Monde d'août 45 qui surtitrait "une révolution scientifique" au dessus de leur manchette sur Hiroshima...
Merci pour ton commentaire qui m'aide à me reposer des questions toujours nécessaires.
Je comprends parfaitement ta réaction mais croyais avoir clairement parlé "d'armes de destructions disséminées" ce qui rappelle l'horreur des armes de destructions massives de façon adaptée à l'offensive en question. Et PhiloMag, dont je pars, précise qu'il s'agit toujours de "provoquer la douleur et la terreur".
J'ajoute, à tort peut-être, sans doute même, qu'il s'agit de comprendre la logique de ce qui est en train de changer. A chacun.e d'en tirer les leçons qui conviennent.
Intéressant point de vue. Ce serait intéressant de le confronter à des militaires européens qui viennent juste de redécouvrir la guerre de grande intensité et à des militaires ukrainiens qui bouleversent les combats avec les usages des drones.
Sinon, le mythe, au sens de Harari, me fait penser au mythe mobilisateur de Sorel.
La cyberguerre n'est en rien incompatible avec la "guerre de grande intensité". Le déroulement du conflit en Ukraine avec le recours aux drones de surveillance (en plus de drones d'attaque) montre bien, il me semble que la "marge informationnelle" y joue aussi un rôle clé.
Vous avez sûrement raison en ce qui concerne Sorel qui m'avait fasciné il y a très longtemps. Il va falloir que je le relise. Merci.
Une analyse de la nouvelle guerre de qualité fine qui pourrait s’étendre à l’espace civil du quotidien en paix . La sécurité des transports par exemple est en jeu, l’usage de l’ordinateur du quidam également etc Vivons-nous dangereusement au quotidien désormais ?
Je ne sais pas si nous vivons dangereusement au quotidien du fait de ces technologies connectées mais nous avons certainement intérêt à comprendre que dans la guerre de demain elles peuvent être utilisées pour nous nuire. Il me semble même que c'est le cas en dehors de la guerre. J'essaye simplement d'aider à le comprendre pour que nous puissions tous mieux y réfléchir.
Très intéressant. Mais un petit préambule pour rappeler que cette opération a tué et blessé des centaines d'innocents aurait été le bienvenu. Cela aurait donné un ton moins détaché à l'article qui fait penser à la une du Monde d'août 45 qui surtitrait "une révolution scientifique" au dessus de leur manchette sur Hiroshima...
Merci pour ton commentaire qui m'aide à me reposer des questions toujours nécessaires.
Je comprends parfaitement ta réaction mais croyais avoir clairement parlé "d'armes de destructions disséminées" ce qui rappelle l'horreur des armes de destructions massives de façon adaptée à l'offensive en question. Et PhiloMag, dont je pars, précise qu'il s'agit toujours de "provoquer la douleur et la terreur".
J'ajoute, à tort peut-être, sans doute même, qu'il s'agit de comprendre la logique de ce qui est en train de changer. A chacun.e d'en tirer les leçons qui conviennent.
Intéressant point de vue. Ce serait intéressant de le confronter à des militaires européens qui viennent juste de redécouvrir la guerre de grande intensité et à des militaires ukrainiens qui bouleversent les combats avec les usages des drones.
Sinon, le mythe, au sens de Harari, me fait penser au mythe mobilisateur de Sorel.
Excellentes connexions que toutes celles-là..
La cyberguerre n'est en rien incompatible avec la "guerre de grande intensité". Le déroulement du conflit en Ukraine avec le recours aux drones de surveillance (en plus de drones d'attaque) montre bien, il me semble que la "marge informationnelle" y joue aussi un rôle clé.
Vous avez sûrement raison en ce qui concerne Sorel qui m'avait fasciné il y a très longtemps. Il va falloir que je le relise. Merci.
Oui, je partage votre avis sur la marge informationelle
Merci
Effectivement mieux voir la situation pour mieux comprendre